L'opération “Résilience Martinique” est lancée !
Nous vous en parlions depuis déjà plusieurs mois : notre association « Tous Créoles ! » participe activement à un groupe de réflexion qui travaille à la Martinique en vue de la réalisation -et de la réussite- d’une opération de résilience collective, baptisée « Résilience-Martinique », ceci dans le but de se débarrasser du poids de notre passé, ce qui ne veut pas dire l’oublier, mais ce qui signifie ne plus le subir.
Nous nous sommes rapprochés pour cela du professeur Boris CYRULNIK, qui est tout à la fois psychiatre, neurologue, éthologue, psychanalyste et professeur d’université. Il a produit une œuvre relativement dense, qui ne se limite d’ailleurs pas au seul concept de résilience. Il s’est montré enthousiaste à conduire ce projet !
http://www.touscreoles.fr/2011/10/17/operation-resilience-martinique/
Notre groupe de travail comprend notamment le professeur Aimé CHARLES-NICOLAS, sur les conseils de Boris CYRULNIK lui-même. Ce dernier a maintenant accepté de se rendre à la Martinique du 8 au 11 novembre 2012, afin d’animer les premières réunions publiques sur ce thème, et de sensibiliser la population par le biais des médias locaux. Le moment fort de son voyage sera constitué par une conférence-débat qui se tiendra le samedi 10 novembre 2012 à partir de 8h30 au campus de l’UAG à Schoelcher.
En préparation de ce voyage, et afin d’alimenter la réflexion du professeur Boris CYRULNIK, un site web a été créé afin de recueillir, par le biais d’un questionnaire en ligne, le sentiment des Martiniquais sur ce projet dont l’objectif est de mettre en lumière les freins psychologiques qui font obstacle à une société apaisée et à notre développement économique. Vous pouvez accéder à ce questionnaire avec les liens suivants : www.resilience-martinique.fr ou resilience-martinique.com
Vous pouvez aussi télécharger le questionnaire au format pdf : Questionnaire Résilience Martinique
Papfouxi Loro
Pourquoi ne pas avoir associé la Gpe pour une même opération en tandem. Trop tard ? Ou compétition ?
Régal Richard
Effectivement, « Résilience Martinique » est vraiment trop réducteur. Et si on voyait les « choses », d’une manière globale???????
Tous Créoles !
Il ne s’agit certainement pas d’une compétition entre nos deux îles !
Mais nous n’avons trouvé personne en Guadeloupe pour relayer nos réflexions et travaux.
En outre, croyez bien que tenter de réussir pour la première fois une opération de résilience collective à l’échelle de 400.000 personnes est déjà une façon de voir les choses très globalement !
Rendez-vous le 10 novembre 2012 à l’UAG.
patricia gerin
je crois le poids de l’histoire « béké » plus lourde en Martinique qu’en Guadeloupe
Mais il faut un début à tout
Marie Claire Biard
J’ai une immense considération pour B Cyrulinik, quelle qualité de reflexion vous allez avoir!!!!
Marie Claire Biard
Fabienne Sainte-rose
Vous pouvez trouver en librairie : Résilience, connaissances de base, sous la direction de Boris Cyrulnick et Gérard Jorland, ed odile jacob. des textes de plusieurs professionnels très accessibles au grand public.
En librairie aussi trauma et résilience, ed dunod, je travaille depuis plusieurs années sur la réalisation d’un film : « peut-on guérir du génocide? »
Fabienne Sainte-rose
Nadia Cabirol
C’est une excellente initiative!
j’ai eu l’occasion de participer à des conférences avec Boris Cyrulnik et de lire plusieurs de ces livres et je n’ai jamais été déçue.
mais je pose la question quant à l’aspect collectif de la résilience?
Nadia Cabirol
Nicole Desbois
Non, ni trop tard ni compétition. Je pense qu’il faut que nous arrêtions de raisonner de cette façon : ce qui se passe en Guadeloupe m’intéresse, même si je n’y participe pas activement, car on ne peut être partout (je reçois tous les messages du café-débat social club, je n’y ai jamais été mais je trouve que ce qui s’y passe est génial). Il faut un début à tout… Cette opération Résilience Martinique est partie de quelques personnes, désireuses de voir les choses évoluer à la Martinique, de personnes engagées dans le monde économique, religieux ou associatif. Loin de nous l’idée d’exclure la Guadeloupe. Au contraire, je crois que notre avenir est commun et que nous pèserions tellement plus si nous arrivions à nous unir, au moins pour l’essentiel!
Le colloque du 10 novembre est un 1er rendez-vous et nous espérons qu’il y en aura beaucoup beaucoup d’autres. Et pour cela, nous aurons besoin de la contribution de tous ceux que ce sujet « interpelle ».
Amitiés créoles.
Manuella Littré
c’est très bien ce que vous faîtes!!!!!!!!Plis fos pou péyi a…..