Manioc.org met la résilience en ligne !
Le Service commun de la documentation de l’Université des Antilles et de la Guyane dispose d’un outil remarquable et performant, actuellement géré par Madame Anne PAJARD.
Il s’agit de Manioc.org , un site web qui se présente comme la « Bibliothèque numérique spécialisée sur la Caraïbe, l’Amazonie, le Plateau des Guyanes et les régions ou centres d’intérêt liés à ces territoires », et sur lequel sont archivés des livres patrimoniaux en texte intégral, des images historiques, des conférences audio et vidéo, des cartes, des travaux de recherche et des références concernant l’histoire culturelle, sociale, économique ou politique de ces pays.
- Boris CYRULNIK
Ainsi, Manioc a très récemment mis en ligne l’enregistrement vidéo des riches interventions de la matinée du samedi 10 novembre 2012 à l’UAG, lors de laquelle s’est notamment exprimé le professeur Boris CYRULNIK, sur le thème « La résilience, une démarche collective pour la Martinique ? ».
Nous vous invitons à visiter ce site et à visionner les discours des différents intervenants : http://www.manioc.org/presentation.html
| Introduction, présentation des résultats d’un sondage Marie-Eugénie André, Roger de Jaham Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12245 |
| La résilience est-elle défaillante dans nos sociétés créoles ? Errol Nuissier Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12246 |
| Pour avoir toujours la force de regarder demain Aimé Charles-Nicolas Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12247 |
| Réflexions sur un parcours historique de la résilience martiniquaise Jean Bernabé Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12248 |
| Critères de résilience Boris CyrulnikPermalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12249 |
| La résilience : débat Boris Cyrulnik, Jean Bernabé, Aimé Charles-Nicolas, Errol Nuissier, Roger de Jaham Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12250En savoir plus : http://www.univ-ag.fr/buag http://www.manioc.org http://etudescaribeennes.revues.org |
2 Commentaires
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Joseph Nodin
Manifestation intempestive lors de la conférence consacrée à la résilience samedi dernier à Fort de France en présence de Boris Cyrulnik, le célèbre neurologue et apôtre de la résilience.
Il fallait s’y attendre, il n’est guère simple d’aborder un tel débat sans passion. Les organisateurs de la conférence consacrée à la résilience, en présence du neurologue Boris Cyrulnik, entouré du professeur Aimé Charles Nicolas ou de l’universitaire Jean Bernabé, ont eu du mal à maîtriser des manifestants qui prétendent que les questions essentielles sont en suspens. « Payez d’abord » a t-on entendu dans la salle de l’université.
Les organisateurs avaient un objectif : « apaiser les tensions, faciliter les échanges au sein de la population ».
Peine perdue, des militants contre l’épandage aérien et ceux qui défendent des thèses anti colonialistes n’ont pas laissé passer l’occasion de dire qu’il fallait d’abord que les blancs créoles ( békés) affrontent les drames du passé et d’aujourd’hui avant d’inviter à la résilience. »
Des comportements d’aujourd’hui, viennent tout droit de la société esclavagiste que fut jadis la Martinique », ajoutent certains spectateurs, ravis de l’intervention intempestive des manifestants.
D’autres ont exprimé leur point de vue avec véhémence face notamment à Roger De Jaham, un dirigeant d’entreprise à la retraite, qui s’est mis en tête de réconcilier, nègres, békés, chabins, mulâtres, indiens et autres…
La conférence a fait salle comble, elle fut de haut niveau mais on retiendra aussi que les tensions dans la société martiniquaise restent fortes.
Incidents lors de la conférence de B. Cyrulnik
Paru sur MARTINIQUE 1ère le 13 novembre 2012, écrit par Joseph Nodin
http://martinique.la1ere.fr/2012/11/13/incidents-lors-de-la-conference-de-bcyrulnik-2254.html
Claude GLOCMAN
présent ce samedi 10 novembre 2012, à la conférence sur la Résilience, je ne peut que féliciter l’association dans ce combat d’avenir…
je regrette, qu’un triste individu, ai pu comparer les membres tous créoles à des SS ou nazis, doublé d’une violence physique. Cela est intolérable…
Claude GLOCMAN