Après un appel à la générosité de ses membres, notre association a pu apporter sa contribution, certes modeste, à l’association « Urgence Caraïbe ».

Depuis le terrible séisme qui a frappé Haïti, nous recherchions un moyen d’intervenir de façon efficace en faveur de ce pays martyr, même si nous étions conscients que notre contribution ne serait qu’un grain de riz parmi les milliers de sacs qui partent vers cette île dévastée.
Et parmi les différentes organisations qui opèrent dans la Caraïbe sur le plan humanitaire, nous avons retenu la forte implication et l’efficacité de l’association « Urgence Caraïbe », présidée par M. Paul-Henry CHARTOL et coordonnée par le docteur Serge CHÂLONS. Cette association existe depuis 21 ans maintenant, et est déjà intervenue sur plusieurs théâtres de catastrophes dans notre région.
Après un entretien téléphonique avec M. Paul-Henry CHARTOL, qui se trouvait alors lui-même en Haïti afin de mesurer personnellement sur place les besoins les plus urgents, il est apparu que les services médicaux d’intervention étaient entrés dans une phase de soins intensifs auprès des blessés ; par conséquent, il s’agissait essentiellement de leur fournir des pansements (gaze, compresses, sparadrap, etc.) en grandes quantités.
En seulement deux jours, après un appel à la générosité de ses membres, « Tous Créoles ! » a pu réunir une somme significative (environ 4.000 €) destinée à apporter une contribution à « Urgence Caraïbe ». C’est ainsi qu’une palette comportant tout un assortiment d’articles de soins médicaux a pu être constituée : seringues, pansements compressifs, gants, sparadrap, produits désinfectants. « Un petit geste pour nos frères créoles », a résumé l’un de nos membres sur la carte accompagnant son chèque.

Paul-Henry CHARTOL (à gauche) et Roger de JAHAM
Ultime initiative de « Tous Créoles ! » à l’égard des nombreux et courageux bénévoles de « Urgence Caraïbe », qui ne comptent pas leur temps ni n’écoutent leur fatigue depuis le début de leur mobilisation par Paul-Henry CHARTOL en faveur d’Haïti : nous avons pu offrir ce jour-là un repas reconstituant à 150 d’entre eux, qui œuvraient au conditionnement de centaines de palettes destinées à être embarquées vendredi 29 janvier dans la nuit sur un navire affrété par le Ministère des Affaires Étrangères.
Comme l’a dit l’un de nos sympathisants, notre grain de riz n’avait pas valeur d’obole, mais bien de symbole.