Les secrets de la diététique créole
Cet ouvrage est votre deuxième du genre. Pouvez-vous nous rappeler, dans les grandes lignes, les thématiques qui y sont présentées ? Mon premier livre s’intitulait « Mince ! Un régime créole ». Il avait plutôt une vocation pédagogique. Il faisait découvrir les différents aliments créoles en les replaçant dans les notions universelles de la diététique. Les Créoles ne savaient, par exemple, la quantité de sucre que l’on peut trouver dans 100 grammes d’igname ou la classification des différents poissons et viandes des Antilles. Il présentait aussi des régimes axés essentiellement sur l’amaigrissement avec un plan minceur dix jours et un autre de vingt jours uniquement avec des aliments créoles. Il proposait aussi, ce que ne propose pas le deuxième, 130 recettes créoles allégées en sucre et en matière grasse. Ce livre est toujours d’actualité. Il s’est pour le moment vendu à plus de 20 000 exemplaires.
Et « La Diététique Créole » poursuit sur cette démarche ?
Le deuxième livre est complémentaire du premier, mais peut s’acheter indépendamment du premier. Il propose une méthode globale, dans laquelle il s’agit non seulement de bien manger, mais également de doper son moral, son mental et son physique. Bien entendu il réactualise les notions de diététique et en particulier celles qui sont axées sur les aliments de notre jardin créole. J’insiste aussi dans ce livre sur la notion de malbouffe et les effets néfastes de l’alimentation moderne. En particulier sur les abus de graisse saturées, d’acides gras trans, de sucres rapides et de gluten, une protéine concentrée essentiellement dans le blé.
Qu’entendez-vous par « diététique créole » ? Déjà la diététique est la science des régimes alimentaires, pour rester en bonne santé et à laquelle j’ai associé l’adjectif créole, parce qu’elle se veut manifestement tournée vers nos racines. Pourquoi le mot créole ? C’est parce que j’ai inscrit dans l’assiette et mis en avant les aliments créoles. Étant entendu que le mot créole représente des aliments ou des pratiques culinaires locales : tous les légumes pays, les préparations locales (viandes roussies, grillades), et même le ragout et le colombo dès lors que les sauces sont préparées légèrement. D’ailleurs à la fin de mon livre, je propose des recettes de sauce légères.
Pensez-vous que la notion de diététique évolue dans les mentalités antillaises ? Comment en rendre compte ?
J’ai été agréablement surprise de dédicacer mon livre à beaucoup de messieurs. Ces messieurs étaient soucieux de leur santé, parfois des personnes en surpoids, des diabétiques, des sportifs, ou simplement des hommes qui voulaient savoir comment s’alimenter. C’est une attitude positive que de voir que finalement, même la gent masculine s’intéresse à son bien-être. Cela rend compte d’une certaine forme de maturité. Bien entendu, les femmes aussi sont toujours passionnées par ces sujets. Mais j’ai quand même aussi rencontré beaucoup de jeunes qui voulaient offrir le livre à leur maman pour Noël et qui ont apprécié le fait de pouvoir aller sur Internet visiter le site de la Diététique Créole (www.ladietetiquecreole.com).
A terme, quelle est votre ambition en matière de diététique créole ?
En fait, j’ai dédié mon ouvrage à mes grands-mères cuisinière et diabétique. Sans doute, parce que la prévention des maladies nutritionnelles comme le diabète par exemple, mais aussi les pathologies cardio-vasculaires, dont nous souffrons sous nos latitudes passent d’une part par l’assiette, mais aussi par une meilleure gestion du stress et de l’activité physique. D’où le sous-titre de mon livre qui est : « Positiver, bouger et bien manger », autrement dit : gérer l’assiette, le physique et le mental.
En savoir plus : www.ladietetiquecreole.com http://www.ladietetiquecreole.com/article-les-secrets-de-la-dietetique-creole-63638969.html
Katy ALYZEE
Je salue toujours les efforts des nutritionnistes qui tentent d’attirer notre attention sur la portée quasi vitale d’une bonne information sur l’alimentation.
J’ai déjà votre premier livre et je brûle de prendre connaissance de celui-ci.