Femmes et esclavage
Dimanche 9 juin, à l’invitation de la section « Tous Créoles ! » de Paris, une quinzaine de membres et sympathisants de l’association étaient réunis à la brasserie « Les Bords de Seine », Place du Châtelet à Paris, pour une rencontre littéraire avec Agnès PIZZICHETTI autour de son ouvrage « Femmes et esclavage » (Editions Cosmogone).
Durant deux heures, soutenue par un brunch copieux, la discussion s’est déroulée à bâtons rompus non seulement autour de la place des femmes (et donc de celle des hommes !) durant la période de l’esclavage, mais également autour de celle des femmes et des hommes dans les sociétés dans lesquelles nous vivons en Métropole, à la Réunion, en Haïti et dans les Antilles Françaises.
Plasticienne, ayant vécu une dizaine d’années en Martinique où elle a développé plusieurs ateliers artistiques (la Mairie d’Ajoupa Bouillon a d’ailleurs acheté une de ses fresques, intitulée Neg Mawon), Agnès PIZZICHETTI est une femme engagée, comme on les aime. Son travail avec les femmes est au centre de ses activités de médiation culturelle car elle considère qu’elles sont le vecteur incontournable de transmission de la mémoire.
Cette rencontre était d’autant plus chaleureuse et conviviale, que, de son propre aveu, l’auteur se retrouve dans toutes les valeurs défendues par « Tous Créoles ! ».
Agnès PIZZICHETTI accompagne et participe au développement de projets de Mémoire en France, en Allemagne, en Haïti et au Rwanda.
« Femmes et esclavage », ouvrage de pastels et de textes, est le premier d’une série de quatre livrets ayant pour thème central la Mémoire.