Résilience-Martinique, l'An un d'une démarche collective
La conférence-débat sur le thème « La résilience, une démarche collective pour la Martinique ? » a été victime de son succès, samedi 10 novembre 2012 à l’université des Antilles et de la Guyane, à Schoelcher. Plus de 700 personnes se sont en effet pressées à l’amphithéâtre Michel LOUIS, totalement saturé pour la circonstance !
Et très nombreux ont été ceux qui n’ont malheureusement pas pu entrer dans l’amphithéâtre ni rester faute de place et de moyens pour entendre… Le Groupe de travail et de réflexion « Résilience-Martinique » tient à s’en excuser auprès d’eux, car à l’évidence l’intérêt du sujet et la grande notoriété du professeur CYRULNIK avaient été nettement sous-estimés !
La participation exceptionnelle du public, qui a dépassé toutes les espérances, a fait la démonstration de l’urgente nécessité de traiter le malaise profond qui entrave le quotidien des Martiniquais et leur épanouissement.
Le Groupe de travail et de réflexion « Résilience-Martinique » publiera prochainement les minutes de cette riche matinée de travail, qui constitue, à n’en pas douter, une étape décisive dans l’évolution sociétale de la Martinique. D’ores et déjà, nous publions les textes des différentes discours prononcés ce jour-là.
Téléchargez ici l’intervention du psychologue Errol NUISSIER au format pdf : Errol NUISSIER, société créole et résilience
Téléchargez ici l’intervention du professeur Jean BERNABÉ au format pdf : Jean BERNABE Réflexions sur un parcours historique de la résilience antillaise
LITTRE
Oui il y a avait énormément de monde soit passionné mais certainement pas en accord avec tout ce qui a été dit. De qui de qui on se moque exactement vous vous faites les portes-paroles, les bienfaiteurs afin de traiter le malaise profond qui entrave le quotidien des Martiniquais et leur épanouissement.La Résilience s’engagera que lorsque les Européens colonisateurs accepteront toutes les formes de réparations que cela soit financier, redistribution des Terres, que l’Histoire de l’Esclavage rentre enfin dans les manuels d’histoire scolaire dès l’école primaire, pas 10 lignes pour toute une année dans les lycées et cela pour que ces enfants cette jeunesse puissent enfin s’approprier légitiment de cette partie de l’Histoire peu glorieuse soit mais enfin Restituée, qu’ils sachent d’où ils sortent et où ils vont que la fierté se lise sur les visages, que cette même Jeunesse ait le choix de choisir de rester vivre au pays afin de ne pas subir l’Exode forcé « génocide » pour travailler ailleurs, à savoir également que la Martinique sera en 2030 le deuxième plus vieux département Français à cause de cet EXODE FORCE notamment, que l’on arrête de continuer les pesticides la Chlordécone a ravagé pendant près de 54 ans alors que la France avait déjà arrêté d’utiliser se produit depuis 1974 il y a a eu des dérogations jusqu’en 1994 ici « Génocide » encore une fois permis de tuer pour « les BéKés » et pour finir la scandale du Chlordécone n’a pas été mis devant le Tribunal et tous ces pollueurs complices avec le Gouvernement Français (500 nouveaux cas pas an du Cancer de la prostate) qui étaient au courant depuis 1974 du risque qu’ils faisaient encourir au Peuple Martiniquais, la Dépollution des sols ne s’est pas encore amorcer et pour clore cet épandage aérien de pesticides tjrs avec des dérogations qui continuent de polluer chacun d’entre nous. Alors seulement alors après REPARATIONS et par notre Autonomie par notre Volonté la Résilience se fera !!!
JPM
Comment un enfant abîmé peut-il devenir un adulte réussi ?
Boris Cyrulnik n’est certes pas l’auteur de cette notion complexe de « résilience », inventée par la psychologue américaine Emmy Werner.
Mais il en a fait, grâce à ses travaux, un formidable outil au service de l’homme :
http://www.myboox.fr/chronique/detail/sauve-toi-la-vie-t-appelle-un-merveilleux-livre-d-espoir-46607.html
Et il nous offre à tous, hommes, femmes, parents, jeunes de tous pays, un trésor de vie et d’espoir pour mieux faire face à l’adversité. N’est-ce pas ?
Bonne semaine à vous.
Jean-Pierre MAURICE
Fabienne BOSC
Je voulais saluer votre contribution à l’initiative relative à la conférence sur la Résilience avec ce grand humaniste qu’est Boris Cyrulnik.
Malgré l’exploitation qui a pu être faite du sujet par quelques personnes dont l’état de deuil (car il n’y a pas de travail de résilience sans, en parallèle, travail de deuil et c’est j’imagine en raison du temps très court que le sujet n’a pas été abordé) semble bloqué en phase de colère, le pari me semble très réussi.
Bonne continuation dans ce champ de travail immense qui s’ouvre.
Fabienne BOSC