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In Memoriam : Jeanne SAINTE-ROSE FRANCHINE

Jeanne SAINTE-ROSE FRANCHINE

Madame Jeanne SAINTE-ROSE FRANCHINE, la mère de notre amie Nathalie FANFANT, est décédée il y a de cela quelques jours, le 18 juillet 2012 précisément. Nathalie a été la co-présidente de notre association, et la fondatrice, avec d’autres, de la très active section parisienne de « Tous Créoles ! ». 

Les obsèques de Madame Jeanne SAINTE-ROSE FRANCHINE ont été célébrées samedi 21 juillet à 11h en l’église Notre-Dame de la Délivrande du Morne-Rouge (Martinique), où elle résidait. Nous vous proposons de lire ci-après l’oraison prononcée à cette occasion par l’une de ses proches amies.
Chère famille, chers amis, aujourd’hui, Jeanne nous a donné rendez-vous à la Basilique Notre-Dame de la Délivrande, et nous avons presque tous répondu à son invitation. En effet, Jeanne a quitté notre monde, et c’est son souvenir qui nous rassemble ce matin. Mais qui est Jeanne, cette personne à laquelle chacun de nous s’est accroché, spontanément, pendant près de 76 années.
Jeanne est née à Dakar où son père, Romain NESTORET, faisait son service militaire. Dès la fin de ce service, le couple rentre au pays et s’installe à Fonds Marie-Reine, le père devenant exploitant agricole. Jeanne est issue d’une famille de 2 enfants. Elle n’a qu’un frère, Roland qui est vivant. C’est au Morne-Rouge qu’elle a grandi. Elle a reçu les Sacrements de l’initiation chrétienne dans cette église, et les bases de son instruction à l’Ecole Primaire Elémentaire, puis au Collège de Saint-Pierre, enfin au Lycée Schoelcher. Ses études terminées, elle voulut partager avec les jeunes ce qu’elle avait reçu. C’est ainsi qu’elle devient Professeur de Collège, ici au Morne-Rouge, puis ailleurs, notamment au Lorrain, au Lamentin, et au CES Renan où sa carrière d’enseignante prend fin. Mariée à Léon, elle est maman de 4 enfants : 2 filles, Sonia et Nathalie, 2 garçons : Jean-Léon et Daniel. Elle est 6 fois mamie.
En dehors de ses activités professionnelles et domestiques, elle aimait cuisiner, faire du crochet ou coudre. Elle aimait aussi la lecture, les activités cérébrales, les mots fléchés par exemple.
Jeanne était ouverte, de compagnie agréable, souriante. Proche de sa famille, elle s’informait toujours des nouvelles de chacun. Depuis une dizaine d’années, elle connut des problèmes de santé et elle montra son grand courage dans la lutte qu’elle entreprit contre ce mal qui la tenaillait.
Jeanne était croyante, régulière à la messe dominicale tant qu’elle a pu se déplacer. Chère famille, c’est le moment de rendre grâce au Seigneur, non seulement pour ce que vous avez vécu de beau et de vrai avec elle, mais surtout pour ce que vous avez pu faire pour elle pendant ces 10 années de souffrances, notamment votre présence régulière à ses côtés, lui permettant ainsi de toujours se sentir entourée de votre tendresse et de votre affection.
Chers parents, vous pensez que Jeanne a préparé sa rencontre personnelle avec le Seigneur, par l’écoute et la méditation de la Parole de Dieu, par la prière, la récitation du Rosaire, la fréquentation des Sacrements. Le Sacrement des Malades lui a été administré récemment par le Père Jean-Max RENARD, Vicaire Général de notre Diocèse, un ami de votre famille. Cependant, unissons nos prières aux vôtres pour confier l’âme de Jeanne à la Miséricorde de Dieu, afin qu’elle obtienne le pardon de toutes ses fautes, pour qu’elle trouve sa place auprès de Dieu où elle vivra éternellement, dans la Paix Divine. Nous prions aussi pour vous et avec vous, les uns pour les autres, les uns avec les autres. Enfin, nous prions nous-mêmes qui sommes pécheurs en invoquant le nom du Christ Jésus, notre Rédempteur.
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Soyons en communion de cœur et de pensée avec Nathalie qui vit des moments difficiles, car perdre sa mère demeure une épreuve, quel que soit l’âge que l’on a.

2 Commentaires

  1. Félicia

    J’ai eu l’info par mes camarades de collège du Morne Rouge (génération 52)où Mme Sainte-Rose était notre enseignante remarquée et remarquable par son élégance. Il y en a même une qui pensait tout haut : »quand je serai grande, je serai comme madame ».
    Cordialement.
    Félicia NUISSIER

  2. Edouard ANCET

    J’ai appris avec tristesse ce matin le décès de Jeanne. Bon ami spiritain de votre père et de sa courageuse famille, condisciple au lycée Schoelcher de Léon, de Jeanne et de son frère, j’ai vu naître ce beau duo d’amour toujours présent dans ma mémoire, tout au long de nos charges et obligations respectives d’existence.
    J’ai eu l’heureuse surprise, il y a quelques années de revoir Jeanne. Ce fut l’occasion brève mais forte de remonter le cours et la tracée de ce temps qui, malgré ses lumières et ses ombres n’avait rien changé de son sourire, de sa gentillesse et de sa digne force de vie. J’avais prévu de découvrir ce vendredi soir Léon et son groupe Palantjé au grand Carbet et de partager près de vous le lendemain au Morne Rouge l’ultime adieu à Jeanne. Hélas de sérieuses et brutales raisons mécaniques ne me l’ont pas permis.
    Aussi mes pensées vous accompagnent tout particulièrement. Et, à vous ici, les deux filles et les deux fils, j’exprime mes sentiments sincères de réconfort et d’amitié .
    Edouard ANCET

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