Les vœux de Tous Créoles
Chers membres de Tous Créoles.
Voici une année de plus qui s’achève dans une atmosphère d’incertitude et d’inquiétude.
Vous en vivez les causes, la principale cette pandémie interminable qui colle, telle un hydre monstrueux à la planète toute entière.
Les conséquences sur l’économie mondiale, sur les rapports humains, le fonctionnement de la société sont manifestes et insupportables.
Notre association a certes souffert du ralentissement général des choses dû à la situation dégradée, toutefois notre bureau s’est régulièrement réuni pour, dans la mesure du possible préparer nos actions, le cycle de conférence, les cafés littéraires etc.
Nous attendons avec impatience de pouvoir nous rencontrer physiquement pour procéder au partage de notre fraternité créole.
Nous sommes des femmes et des hommes d’espérance. Notre bureau maintient comme des braises sous la cendre notre détermination à faire naître des jours meilleurs pour notre société martiniquaise. Notre ambition demeure encore plus forte – pour citer notre charte, de « délier des nœuds, de décoincer des esprits, de déplacer des lignes, de désoxyder nos mœurs et nos cœurs, enfin d’œuvrer pour la fraternisation des différentes composantes de la société créole. »
Je tâcherai, compte-tenu des contraintes de distanciation sociale de plus en plus draconiennes, de vous tenir informés des activités de notre bureau, le seul organe de l’association ayant pu fonctionner jusque-là.
Mais je dois tout d’abord, au nom de notre bureau et de notre coprésidente, vous faire les vœux d’usage.
Mais dans le contexte, vous souhaitant une fête de la nativité encore plus intense et une nouvelle année d’espoirs et de bonheur. En dépit de tout…
Gérard Dorwling-Carter.