8e Journée nationale des Mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions
Le deuxième décret de l’abolition de l’esclavage en France a été signé le 27 avril 1848 par le Gouvernement provisoire de la deuxième République, sous l’impulsion de Victor SCHOELCHER.
Un siècle et quelques décennies plus tard, le 10 mai 2001, le Parlement français adoptait la loi TAUBIRA reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme crimes contre l’humanité. Cette date est désormais le jour national de commémoration de l’abolition de l’esclavage.
A la veille de cette journée nationale, le gouvernement a officialisé le renforcement du CPMHE qui est devenu le 6 mai 2013 le Comité national pour la mémoire et l’histoire de la traite et de l’esclavage (CNMHE). Myriam COTTIAS, membre du CPMHE depuis 2009, prend la suite de Françoise VERGES et devient présidente du Comité national pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.
Nantes fut, aux XVIIIe et XIXe siècles, le premier port négrier français. 43 % des bateaux du pays partirent de ses quais et bien des fortunes locales naquirent de la traite de quelque 450.000 esclaves noirs.
Jean-Marc AYRAULT, alors maire de Nantes, avait décidé de regarder en face le passé de sa ville. Mieux : de le sublimer, en érigeant en cœur de ville un mémorial consacré à cette question : http://www.touscreoles.fr/2012/03/20/nantes-ose-regarder-son-passe-en-face/
Repentance ? AYRAULT conteste le terme : « Ni moi ni aucun Nantais d’aujourd’hui ne sommes responsables de ce qu’il s’est passé. En revanche, il est utile de se souvenir de cette période, car elle peut nourrir nos combats d’aujourd’hui. »